• J'ai voulu créer un blog politique pour informer la population des grands dangers qui nous guettent, je ne prendrai pas parti, mais je ferai une analyse suite à mes articles.

    Il y aura une rubrique "caricatures " qui aura pour but d'être très drôle, et aussi quelques sondages sur l'actualité politique.

    Ce blog a pour vocation et but ultime de devenir une référence incontournable en la matière, et j'espère que vous serez ravis d'y venir vous détendre tout en vous informant.

    Bonne lecture

     

    dmoz.org

    Annuaire-blog.net: Annuaire gratuit pour référencer un blog

     

    <script type="text/javascript"> var bub_url='http://in.bubblestat.com/bs.bub?cs=a-yfbl)lm)6-&cp=&js&jm='; bub_url+= ((new Date()).getTime()); document.write('<scr'+'ipt type="text/javascript" src="'+bub_url+'"><'+'/script>'); </script>



  • 1 commentaire

  • Bonjour,

    Les élections cantonales (le 20 et 27 mars prochain) ont pour objet l’élection au suffrage universel direct des conseillers généraux, à raison d’un par canton. Leur renouvellement se fait par moitié tous les trois ans. 2 023 cantons des départements de métropole (hors Paris) et d’outre-mer, ainsi que de Mayotte, sont concernés par ces élections (il s’agit des cantons renouvelés en 2004). Mais, en 2011, les candidats élus exerceront un mandat de seulement trois ans (contre 6 ans lors du précédent renouvellement). En effet, la loi du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales prévoit que la totalité des 6 000 conseillers généraux et conseillers régionaux seront remplacés par 3 500 conseillers territoriaux à partir de 2014. La Ville de Paris ne connaît pas d’élection cantonale, le conseil de Paris faisant office de conseil général et de conseil municipal.

    Les élections cantonales de 2011 comportent à la fois des enjeux de portée nationale, des enjeux locaux propres aux 101 conseils généraux et des enjeux à caractère financier mis en lumière par la réforme des collectivités territoriales et la crise économique et financière.

    LES ATOUTS ET LES DOUTES DE LA GAUCHE

    Depuis 2004, la gauche contrôle la majorité des conseils généraux en France : 58, contre 39 pour la droite. Mais les majorités sont parfois fragiles. Elles peuvent ne tenir qu'à deux sièges, comme dans le Vaucluse, l'Ain ou en Seine-et-Marne ; ou à trois, comme dans le Cher, le Doubs, ou les Deux-Sèvres. Parfois, un seul canton suffit à faire basculer le conseil général : c'est le cas en Corrèze – où François Hollande joue son siège de président du département, auquel il a suspendu son maintien dans la course à l'investiture socialiste –, dans l'Allier, dirigé par le Parti communiste (PCF), ou encore dans le Val-d'Oise.

    Le Parti socialiste est confiant et se donne pour objectif de conserver ses départements et d'en conquérir deux autres, afin d'amorcer et conforter une dynamique dans la perspective de l'élection présidentielle de 2012. Mais les cantonales partielles qui ont eu lieu depuis les élections régionales de mars 2010 ont marqué une bonne résistance de l'UMP, qui met du baume au cœur des membres de la majorité.

    LA DROITE NE SE FAIT QUE PEU D'ILLUSIONS

    Du côté de la majorité, de nombreux départements sont menacés : les Hautes-Alpes, l'Aveyron, la Vienne, dans la ligne de mire du PS, ne tiennent qu'à un seul siège ; la Charente-Maritime, département de l'ancien ministre Dominique Bussereau, et celui d'Eure-et-Loire ne sont acquis que par deux cantons d'avance ; enfin, trois sièges seulement séparent la majorité et l'opposition dans la Loire, en Loir-et-Cher et dans la Sarthe, département d'élection de François Fillon.

    A la différence du PS, qui va tout faire pour que les cantonales deviennent un enjeu national, l'UMP a clairement choisi sa stratégie : faire de ces élections un scrutin exclusivement local, pour éviter que la mauvaise humeur de l'opinion se paye en sièges, et miser sur l'implantation territoriale de ses candidats pour se maintenir.

    Jean-François Copé,  le nouveau patron du parti présidentiel, a beau voir dans ce scrutin un "tour de chauffe" avant 2012, les cadres de l'UMP ne se font que peu d'illusions. Maintenir le nombre de départements qu'ils possèdent serait déjà une victoire en soi. Discrètement, le parti a profité de la réforme territoriale pour relever le seuil de voix nécessaires pour être présent au second tour de 10 % à 12,5 %, de manière à minimiser le risque de triangulaires avec le Front national (FN).

    DES CAS ATYPIQUES

    La lutte entre l'UMP et le PS ne résume pas tous les enjeux de ces cantonales. Dans quelques départements émergent des configurations atypiques. C'est le cas du Val-de-Marne, où le président sortant, Christian Favier (PCF), devra défendre son poste contre une offensive commune du Parti socialiste et d'Europe Ecologie-Les Verts.

    Quant au FN, il pourrait être en position de créer la surprise dans deux départements : les Bouches-du-Rhône, où l'abstention pourrait le hisser face au PS au second tour, et le Pas-de-Calais, département labouré électoralement par Marine Le Pen.

    Mon avis : A un an des élections présidentielles, les élections cantonales font figure de répétition, le PS va vouloir affirmer son contre pouvoir dans les collectivités territoriales, et l'UMP va essayer de limiter les dégâts, tandis que le FN va vouloir créer la surprise avec la dynamique des derniers sondages favorable à Marine Le Pen.
    Et pourtant je crois que cette élection à une portée plus locale que nationale, ou alors cela sera un vote sanction pour Nicolas Sarkozy à un an de l'élection présidentielle, avec un PS au plus fort et un FN avec ses 1er cantons. Mais on voit que l'Ump avec 28% d'intention de vote (32% pour le PS) n'est pas en chute libre, il est à son niveau des régionales de 2010. 
    Autre chose de très important se joue le 20 et 27 mars, c'est le sénat, basculera t'il pour la 1ère fois à gauche ?


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires