• Soutenu par le gouvernement et les industries du disque et du cinéma, Hadopi (Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet), après avoir été maintes fois repoussée, a finalement été présentée aux parlementaires mercredi 10 mars 2009. Début d'une véritable joute verbale. Les députés PS, opposés, ont multiplié les amendements.

    Mais Christine Albanel a aussi dû faire face à de fortes oppositions de députés UMP. Finalement, au bout de deux jours de discussions animées, l'examen du projet de loi a été repoussé au 31 mars... Au minimum. A rappeler que le Sénat l'avait voté en un jour !

    Défendue par la ministre de la Culture Christine Albanel la loi « Création et Internet », ou Hadopi, du nom de la nouvelle administration qu’elle institue. Son but avoué est de limiter l’échange de fichiers audiovisuels en ligne, défini comme « piratage », par la suspension de l’abonnement pour les comptes recourant aux plates-formes de partage, ou peer to peer, pour télécharger et diffuser des contenus protégés par le droit d’auteur.

    Mais revenons-en à ce qui nous intéresse : Hadopi. Cette autorité aurait pour mission de suspendre l'abonnement à Internet de toute personne reconnue coupable de téléchargement illégal et de surveiller les droits d'auteur sur internet. Il semble d'ailleurs que ce soit cette mission qui soit la plus décriée : Internet est considéré par tous (ou presque) depuis le début (ou presque) comme un espace d'échange libre, gouverné exclusivement par le bon sens de chacun, et le respect des autres. Une autorité surveillant cet espace est vue comme un mauvais présage, certains annonçant déjà la fin prochaine de la liberté sur Internet.
    Cette loi prévoie des collectes massives d'adresses IP sur les réseaux de peer-to-peer afin d'engager par la suite des poursuites. Un filtrage de l'internet pourrait également être envisagé en France.

    Alain Bazet, Président de l’UFC-Que Choisir, prédit “un bourbier juridique” si le projet de loi Création et Internet est adopté “avec des tribunaux débordés par les recours" Une donnée jugée "peu fiable". Par un constat d’huissiers et un rapport d’expert, l’UFC-Que Choisir assure apporter la preuve "qu’il est à la portée de tous de pirater une connexion Wi-Fi afin d’usurper une adresse IP pour télécharger." a t'il ajouté.

    Pour finir voici des chiffres :

    L'INSEE nous rapporte qu'en 1998, les salles obscures ont accueilli 170.6 millions de spectateurs. En 2005, ils étaient 175.5 millions. Il y a deux ans, 177.5, après avoir été 188.8 en 2006. Malgré le prix du ticket de cinéma, la fréquentation des salles augmente. L'INSEE note une augmentation de 16 % du marché de la musique numérique. Toujours selon l'INSEE, et toujours pendant la période 2006-2007, les titres francophones ont été moins diffusés que les titres étrangers. Il y a un chiffre qui parle de lui même, seulement 5% des ventes de cd font vivre des chanteurs.

    Mon avis : Ah cette loi "Hadopi", elle fait parler d'elle, mais pourquoi fait elle tant parler ? Car pour certains, c'est la fin de la liberté sur internet ? Mais télécharger illégalement, c'est ça la liberté d'internet ? J'ai comme un léger doute, internet n'est pas que du téléchargement. Je ne pense pas que cette loi s'adresse à celui qui télécharge une musique par semaine, mais plutôt à celui qui télécharge 10 films et 5 albums par semaine. Sur le fond cette loi n'est pas mauvaise, mais je pense que son application sera assez difficile surtout quand on sait que des logiciels permettent de changer d'adresse IP toute les minutes, alors rien de plus de simple de brouiller les pistes. Moi je pense par contre, que l'on devrait se concentrer sur ces plates formes de téléchargement illégal. Pourquoi ne pas les supprimer ?
    Enfin il faudra attendre, le 31 mars pour vraiment connaitre tout les contours de cette loi, qui fera encore parler d'elle dans les prochains jours.


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  • Voici un article sur les DOM-TOM, sur cette lutte contre la vie chère

     

    La mort du syndicaliste Jacques Bino, tué par balle dans la nuit du 17 au 18 février à Pointe-à-Pitre à entaché cette grève contre la vie chère.
    Ruddy Alexis, 35 ans, a été mis en examen samedi soir pour meurtre et tentative de meurtre et écroué dans le cadre de l'enquête. Cet homme a déjà été condamné à trois reprises pour violences. Quatre autres personnes, âgées de 30 à 39 ans, ont également été mises en examen mais laissées libres sous contrôle judiciaire strict.<o:p> </o:p>

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    Le collectif "LKP" à l'origine du mouvement réclame depuis le début de la grève une hausse de 200 euros pour les plus bas salaires de l'île, mais le gouvernement avait jusqu'à présent rejeté cette revendication, affirmant que c'était aux partenaires sociaux de se prononcer sur ce dossier.<o:p></o:p>

    "Les médiateurs ont mis sur place une proposition que je vais valider dans les prochaines minutes et qui sera soumise au patronat et au collectif dès le début de la matinée en Guadeloupe",<o:p></o:p>

    Cette nouvelle base de discussion a été plutôt bien accueillie par les syndicats de l'île qui, de coups de pouce en coups de pouce, voient de plus en plus nettement se dessiner les 200 euros qu'ils réclament depuis bientôt cinq semaines. «Les 200 euros, c'est OK. L'État va garantir les 200 euros», s'est réjoui l'un des dirigeants de l'intersyndicale, Rosan Mounien. Élie Domota s'est comme de coutume montré plus réservé mais a admis qu'un accord était cette fois possible<o:p></o:p>

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    Le leader du LKP a demandé que la prime soit étendue aux salariés gagnant jusqu'à 1,6 smic - soit 55 000 personnes au lieu de 45 000 -, réclame le paiement des jours de grève et s'interroge sur la pérennité du coup de pouce de 80 euros. «Il est prévu sur trois ans. Au-delà, nous demandons que cette augmentation de salaire soit prise en charge par les patrons», explique Domota.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    Le patronat reste méfiant. «M. Domota a voulu en venir aux mains, explique Willy Angèle, le président du Medef local. À tel point que les hommes du Raid, qui assistent à toutes les pourparlers, ont dû s'interposer.» Willy Angèle affirme être «menacé de mort chaque jour» et s'apprête à «demander une protection de la police». «<st1:personname productid="La Guadeloupe" w:st="on">La Guadeloupe</st1:personname> est devenue la république démocratique du LKP», affirmait-t-il jeudi.<o:p></o:p>

    Willy Angele assure donc que le MEDEF de Guadeloupe n’est pas engagé par l’accord qui a été signé : Je ne peux pas comprendre qu’on puisse nous imposer d’appliquer un accord qui ne concerne même pas 5% des salariés de l’ile, et même pas quatre organisations patronales, alors qu’il y en a sept ou huit qui disent qu’elles ne peuvent pas le signer...”. Il se dit pourtant “positif et optimiste” sur le déblocage de la crise. Mais selon lui, les patrons sont déjà “au maximum de ce qu’ils peuvent faire”. Et c’est au LKP de tenir compte du principe de réalité...<o:p></o:p>

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    Le président Nicolas Sarkozy se rendra en Guadeloupe en avril pour ouvrir les états généraux dont il a annoncé aujourd'hui le lancement, a indiqué jeudi l'Elysée.

    Ces états-généraux, qui seront organisés dans chaque collectivité d'outre-mer doivent permettre de débattre "des grands enjeux" dans chacune d'entre elles. 

    Voici quelques différences de prix :

    Perle de lait nature : 4,05€ : DOM-TOM / Métropole : 1,67€ à 1,76€
    Danette vanille  : 1,99€ : DOM-TOM / Métropole :
    1,20 à 1,53
    Baguette complète : 1,05€ : DOM-TOM / Métropole environ 0,60€
    Coca cola 50cl : 0,74€ : DOM-TOM / Métropole : Coca 0,33cl : 0,33€ ; 1,5L : 1,26€

    Mon avis :  Tout d'abord je voudrais rendre hommage, à cet homme ce syndicaliste, qui se battait contre la vie chère dans les Dom-Tom, et qui a été abattu par un casseur. Maintenant concernant cette grève, je pense qu'il faut saluer tout ces gens qui se sont "battus" et qui n'ont rien laché pour obtenir ces augmentations salariales. Cette grève a eu de la valeur, car ces gens revendiquaient pour de vrais problèmes, dommage que des casseurs se soient mêlés à ces manifestations, ces gens n'ont rien à faire là bas. Ensuite le gouvernement a mit un peu de temps avant de réagir, mais ces propositions sont en bonne voie, j'espère que les accords seront vite signés et que les DOM-TOM sortiront de cette crise. Maintenant je pense que chacun doit prendre ses responsabilités.
    Enfin je me pose plusieurs questions pourquoi autant de différences de prix ? Pourquoi des supermarchés font ils autant de marge ?


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