• Hommage à nos 10 morts français


    Bonjour j'aurai préféré revenir de vacances avec des bonnes nouvelles, et vous poster un article sur la baisse du pétrole, ou sur la fécondité française, j'aurai aimé poster un article sur la récession (article qui viendra plus tard) mais hélas non la réalité est bien plus grave donc voila mon article.
     


     

    Vive émotion hier matin aux Invalides lors de la cérémonie religieuse et militaire d'hommage aux 10 soldats français morts, lundi, en Afghanistan, dans une embuscade tendue par les talibans. En présence du gouvernement quasi au complet (le secrétaire d'État aux Sports Bernard Laporte est en déplacement à Pékin), des familles des victimes et de leurs camarades blessés, le président de la République Nicolas Sarkozy a remis à chacun des militaires tués la Légion d'honneur à titre posthume. Tous seront également promus au stade supérieur de leur grade militaire. Une nouvelle fois, le chef de l'État a expliqué que leur sacrifice pour la France n'aura pas été vain.
    Retrouvez le déroulé de l'hommage.

    12 h 47
    : Un long silence suit la fin du discours de Nicolas Sarkozy. Ce dernier se dirige devant les cercueils des 10 militaires décédés en Afghanistan pour leur remettre la Légion d'honneur. Il aurait "préféré l'épingler sur la poitrine d'hommes debout plutôt que sur leurs cercueils". Au moment de leur attribuer la décoration, le chef de l'État a voulu que leurs noms soient prononcés un à un dans la cour des Invalides "comme tant de noms prestigieux furent prononcés dans ce haut lieu de la gloire militaire". La cérémonie achevée, le président de la République promet de rencontrer les familles de victimes.

    12 h 27 : Dans la cour de l'hôtel national des Invalides, la musique accompagnant la cérémonie accentue la dignité de l'hommage. Les familles ne peuvent contenir leurs larmes. Les cercueils posés au sol sont entourés de soldats, visiblement émus eux aussi. La musique cesse. Les drapeaux français se dressent. Nicolas Sarkozy s'avance pour prendre la parole. "Aujourd'hui, c'est un jour de deuil pour la nation française. Aujourd'hui, la tristesse et le chagrin anéantissent les familles, l'émotion étreint chaque Français. Aujourd'hui, c'est le temps du recueillement. Aujourd'hui, c'est le prix du sang que l'on paie. Les familles pleurent la disparition de celui qu'elles chérissaient. Un fils, un père, un mari, un ami. (...) À travers nous qui sommes ici, c'est toute la nation qui rend hommage à dix de ses fils qui ont vécu le sacrifice ultime (...). Certains n'avaient pas 20 ans, ils ont donné leur vie loin de leur pays pour faire leur devoir", déclare solennellement le chef de l'État au cours de son discours.
    Il promet qu'au nom du peuple, les militaires qui ont péri ne seront jamais oubliés. "Parce que nous n'avons pas le droit", déclare-t-il. Puis, il revient sur l'engagement de la France en Afghanistan. "Nous sommes là-bas depuis 2001 dans le cadre d'un mandat de la communauté internationale. Si le métier de soldat n'est pas un métier comme les autres, la France non plus n'est pas un pays comme les autres". Il se doit de "défendre la paix dans le monde".

    12 h 20 : Entouré d'Hervé Morin, ministre de la Défense, et de François Fillon, Premier ministre, Nicolas Sarkozy rejoint les autres membres du gouvernement pour attendre l'entrée des cercueils dans la cour. Un long silence est observé. Puis les cercueils apparaissent, portés par des soldats au regard rempli d'émotion. Certains ne peuvent s'empêcher de pleurer.


    12 h 10 : Les familles viennent se recueillir une à une devant les cercueils des soldats tombés au combat. Nicolas Sarkozy et François Fillon restent longuement devant les cercueils. Le chef de l'État garde longuement les mains jointes.

    12 heures : Les familles sont en pleurs, les enfants entourent leurs parents alors que les officiels français sortent au fur et à mesure de l'église après s'être signés devant l'autel. Toutes les victimes ont été promues au grade supérieur de l'armée à titre posthume. Un hommage va ensuite être rendu dans la cour à l'extérieur du bâtiment religieux. Nicolas Sarkozy, président de la République et, à ce titre, chef des armées, va prononcer une allocution.

    11 h 50 : "Père, nous voici devant toi, meurtris, désemparés, bien au-delà de ce qu'on peut exprimer." Citant les noms des soldats tombés au combat, Damien, Kevin et les autres, le prêtre remercie Dieu "pour le travail qu'ils ont accompli sur cette terre".

    11 h 47 : Lecture de l'évangile selon saint Jean, de circonstance : "Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés."

    11 h 35 : La cérémonie religieuse commence par un chant en latin. "Nous sommes réunis pour entourer les familles, les amis de défunts" pour un hommage qui "doit rassembler toute la France", explique le prêtre. "Nous prierons aussi pour les blessés, pour les camarades qui sont encore à Kaboul." Nicolas Sarkozy est assis au premier rang, le visage fermé.

    11 h 34 :
    La cérémonie d'hommage national aux soldats tués en Afghanistan débute. Nicolas Sarkozy et l'ensemble du gouvernement ont pris place au sein de la cathédrale Saint-Louis des Invalides.

    Mon avis : Evidemment je pourrai commencer en posant la question : mais pourquoi sommes nous encore Afghanistan ?, c'est un point politique que je ne développerai pas, mais je voulais dire quand même que lors de cette cérémonie ni M Chirac, ni M Jospin n'étaient présent alors que ce sont bien eux qui ont envoyé ces soldats dans ce pays. Alors que M Lepen lui était bien présent, aujourd'hui cela ne pèse pas bien lourd par rapport à ces morts et à ces blessés. J'ai trouvé cet hommage très beau et très sincère, avec beaucoup d'émotion. Ils sont morts très jeune en effectuant leur métier, ils sont morts pour la France. Que dire de plus je ne pense rien, ne les oublions pas, la France ne vous oublieront pas.

    Mais j'aimerais que chaque personne qui passe sur ce blog et qui lis cette article laisse un commentaire merci.


  • Commentaires

    1
    titia47
    Lundi 25 Août 2008 à 20:41
    Effectivement, que d'émotions...

    Il est vrai qu'ils sont tombés pour la France, mais ce combat est-il encore indispensable?

    Tout mon soutien aux familles des victimes.
    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    2
    Gis
    Samedi 11 Octobre 2008 à 23:40
    Salut Politicien,
    Je ne suis pas venue par hasard sur cet article... je l'ai suivi cet hommage à la télévision.. il m'a touchée comme il a dû toucher beaucoup de personnes. Ton article me l'a remémoré... Tu as raison, ne les oublions pas eux, et tous ceux qui sont morts hier et ceux qui vont mourir demain.. eh oui, malheureusement il y en aura d'autres !... Les "leçons" que l'on devrait en tirer ... restent lettre morte !
    3
    Mr Hyde
    Dimanche 2 Novembre 2008 à 11:16
    Bonjour,
    Evidemment émotion et indignation concernant cet évènement. Concernant l'opportunité de la présence de troupes françaises sur le sol Afghan je m'interroge également. Le prétexte invoqué pour l'intervention de l'OTAN emmenée par les USA est la lutte contre le terrorisme. Mais la réalité est hélas bien différente. Avant l'accession au pouvoir des Talibans, ceux-ci étaient soutenus par les USA. En échange de ce soutien les Talibans avaient promis de permettre aux USA la construction d'oléoducs qui leur donnait un accès aux riches gisements de pétroles situés dans les pays voisins. Seulement voila, après avoir pris le pouvoir, les Talibans ont remis en cause cet accord. De nombreux rapports font état par ailleurs de l'intention d'envahir l'Afghanistan avant les attentats du 11 septembre. Ces attentats ont donc fourni le prétexte idéal à l'invasion de l'Afghanistan par les USA.
    Lire l'excellent article du "Monde diplomatique" sur ce sujet :
    L'histoire secrète des négociations entre Washington et les Talibans.
    http://www.monde-diplomatique.fr/2002/01/ABRAMOVICI/16010
    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :