• La crise financière

    Revenons sur cette crise financière qui fait beaucoup de bruit et pour cause elle met le monde dans une situation délicate, pour mieux expliquer cette crise je suis revenu sur l'élément déclenchateur

    Les subprimes ont tout déclenchés :
     
    Depuis 2002, la banque centrale américaine ou Réserve fédérale (FED), qui encourage le crédit facile pour relancer l'économie, a permis à des millions de foyers modestes de devenir propriétaires, moyennant des prêts à surprime dits "subprimes" : bas au début, leur taux variable peut atteindre 18 % au bout de 3 ans. Car les taux d'intérêts de ces prêts dépendent de la valeur du bien immobilier : plus la maison a de la valeur, plus le taux est bas. Inversement, quand la maison perd de la valeur, le taux d'intérêt grimpe.
     
    Une journée historique
     
    Le 15 septembre 2008restera une journée noire dans l'histoire de la finance américaine. La quatrième banque d'investissement de Wall Street, Lehman Brothers, s'est mise en faillite, tandis que Merrill Lynch a été reprise par Bank of America pour 50 milliards de dollars. En quelques jours, les annonces préoccupantes s'accumulent du côté des banques et des assurances, créant une spirale de défiance sur les Bourses. Les interventions massives des banques centrales puis des plus hautes autorités américaines amorcent un répit sur les places financières en fin de semaine.  
     
    A coup de milliards

    Pas moins de 700 milliards de dollars ont été débloqués par l’administration Bush sans pour autant être sûre de l’efficacité du plan Paulson. Un plan de sauvetage lancé en grande pompe par George W. Bush, mais qui a pris plusieurs jours pour être adopté par les deux chambres du Congrès. Le plan de sauvetage historique du secteur bancaire américain, appelé «loi de stabilisation économique d’urgence 2008», a fait l’objet de tractations entre l’administration du président sortant et le Congrès. En effet, tous les regards et toutes les intentions ont été braqués, la semaine dernière, vers la première puissance mondiale qui a vu le débat, entre Républicains et Démocrates, battre son plein pour la validation du plan du secrétaire au Trésor Henry Paulson. En clair, il a fallu une dizaine de jours depuis l’annonce par les autorités américaines, le 18 septembre dernier, de la préparation d’un plan d’un  montant de 700 milliards de dollars pour débarrasser les banques de leurs créances douteuses accumulées dans l’immobilier, pour que le Sénat adopte le plan de sauvetage, toutefois révisé, qui prévoit de  porter à 250 000 dollars le plafond de la garantie accordée aux déposants en cas de faillite de leur banque, au lieu de 100 000 dollars dans la version précédente, soit le premier octobre. Trois jours après, la Chambre des représentants a emboîté le pas au Sénat en adoptant, à son tour, le plan de sauvetage bancaire massif de 700 milliards de dollars proposé par le Trésor. «Nous avons montré au monde que les Etats-Unis d’Amérique stabiliseront nos marchés financiers et garderont un rôle majeur dans l’économie mondiale. En se retrouvant tous derrière cette loi, nous avons agi de manière audacieuse pour aider à éviter que la crise à Wall Street devienne une crise à travers notre pays», a déclaré M. Bush lors de la signature du plan dans le bureau ovale à la Maison-Blanche. Le président sortant a également qualifié le plan d’«essentiel pour aider l’économie américaine à survivre à la crise financière», tout en avertissant que «cela prendrait du temps» avant que les effets de la loi se fassent sentir

    L’Europe dans tout sa :
     
    Une réunion samedi derniers a eu lieu avec 4 pays du G8 (la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie) qui n’a pas donner grand-chose mais après trois heures de discussions à l'Elysée, les 4 se sont engagées à agir de façon coordonnée pour protéger leurs banques en difficulté et ont assuré qu'"en cas de soutien public à une banque en difficulté, chaque Etat membre présent s'engageait à ce que les dirigeants qui ont failli soient sanctionnés".
     
    Les Européens ont réussi à parler d'une seule voix mardi. Sur la question de la garantie des dépôts, d'abord. Les ministres des finances de l'Eurogroupe, auxquels se sont joints leurs homologues du reste de l'Union, ont décidé de porter de 20.000 à 50.000 euros le montant minimum de garantie bancaire des particuliers en cas de faillite.
    Nicolas Sarkozy a insisté mercredi à Evian sur la nécessité d'une réponse coordonnée européenne face à la crise financière, affirmant que Paris et l'UE y "travaillent": "dans les heures qui viennent, on en trouvera la concrétisation", a-t-il ajouté, sans donner plus d’informations
    "Seule l'action coordonnée des banques centrales et des gouvernements permettra d'enrayer le risque systémique (...) Il ne peut y avoir de réponse isolée à des défis globaux", a-t-il dit.
    La Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (Fed), parmi d'autres, ont abaissé leur taux directeur mercredi à la mi-journée.
    "La crise financière naît aux Etats-Unis, s'est diffusée partout dans le monde (...) Aucun pays (...) n'est à l'abri de ses répercussions", a encore souligné le président français. Nicolas Sarkozy s'exprimait à l'occasion de la clôture de la "World Policy Conference" organisée par l'Institut français des relations internationales (IFRI)
     
    Mon avis : cette crise restera historique, nous avons connus en l’espace de quelques jours énormément de rebondissements, mais pour autant cette crise est pas finit, pour les économistes elle pourrait durer encore 2 à 3 mois, les bourses connaissent des records de baisse (-9% pour le cac40), l’économie ne tourne plus rond, Les mesures prises seront-elles efficaces ?, pouvons nous faire face à cette crise ? Quelle conséquence aura t'elle ? Autant de questions qui reste en suspend auxquels on ne peut répondre. Une chose est sur cette crise est grave et il faut y faire fasse,

  • Commentaires

    1
    Gis
    Vendredi 10 Octobre 2008 à 00:57
    Salut,

    Le style est pas mal du tout mise à part quelques phrases longues et fautes d'orhographe...
    Tu pourrais essayer de faire des paragraphes moins longs en profitant par exemples des citations pour passer une ligne... enfin ce n'est qu'une suggestion ! Voilà mon avis pour la forme.

    Sur le fond, on fait un tour d'horizon avec un petit historique et ton analyse "conclusion"... j'aime bien...
    Ceci dit, je ne suis pas une experte mais je m'intéresse un minimum à l'actualité...
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