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  • Bonjour,

    Tout d'abord j'aimerais remercier ceux qui lisent toujours ce blog, il est vrai qu'en cette année 2010 je n'ai pas  été beaucoup présent sur le blog, me consacrant davantage au forum actu-politique.

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    La réforme des retraites est bien en marche, mais les syndicats ne s’avouent pas vaincus. Presque tous font le pari d’une journée de grève massive demain dans toute la France, certains arrêts de travail pouvant même être reconduits jusqu’aux manifestations de samedi prochain, qui marquera la cinquième journée de mobilisation depuis la rentrée contre cette réforme.
    Difficile cependant d’évaluer si ces appels à la reconduction, qui font débat parmi les syndicats, seront suivis. Pour la CGT, « on verra les réponses qu’apportera le gouvernement, et les salariés décideront eux-mêmes de la suite ». Jean-Louis Malys, de la CFDT, reste, lui, plus circonspect. « Soit le mouvement risque de se durcir, de se crisper » avec des grèves illimitées, « soit on garde notre atout principal, la popularité du mouvement », en ne bloquant pas le pays.

    Le gouvernement lâchera-t-il pour autant du lest ? Le calendrier parlementaire est en tout cas très serré. Vendredi dernier, le Sénat a voté sa mesure phare, le passage de 60 à 62 ans de l’âge légal de départ, et aujourd’hui il doit voter le passage de 65 à 67 ans de l’âge de la retraite à taux plein. Les syndicats espèrent que la mobilisation portera ses fruits avant la fin du mois, car le projet de loi doit être définitivement adopté par le Parlement pendant les prochaines vacances scolaires.

    Pour le gouvernement, le pire des scénarios est en train de se dessiner. Car il redoutait deux dangers : des manifestations de jeunes susceptibles de dégénérer, et le blocage des transports publics.

    Le premier a commencé à poindre vendredi puisque des lycéens sont descendus dans la rue dans de nombreuses villes et que quelques heurts ont éclaté avec les forces de l'ordre.

    « Je trouve qu'il est totalement irresponsable que des adultes en situation de responsabilité dans certaines organisations invitent les lycéens à aller dans la rue pour le sujet des retraites », s'est indigné Raymond Soubie, le conseiller social de Sarkozy. En fait, le souvenir du CPE et le « syndrome Malik Oussekine » resurgissent toujours lorsque les jeunes manifestent.

    Le deuxième danger pourrait bien survenir à partir de mercredi si les cheminots et les agents de la RATP décident de se mettre en grève reconductible. La perspective d'un blocage des transports publics pourrait alors prendre de la consistance et provoquer la colère des usagers. Mais cette double radicalisation constitue aussi un scénario inquiétant pour les organisations syndicales.

    Les Français soutiennent à 69% la grève de mardi contre le projet de réforme des retraites et 61% sont favorables à une poursuite du mouvement, selon un sondage CSA pour Le Parisien de lundi.

    Mais l'intransigeance du gouvernement et l'impulsion qu'il a donnée au débat au Sénat ces derniers jours, est susceptible de radicaliser le conflit. Cette semaine, l'affrontement pourrait connaître son paroxysme. Avant l'explosion ou le reflux ?

    Mon Avis : Il y a quelques mois, un homme disait : "Désormais, quand il ya une grève en France, plus personne ne s'en aperçoit". Je pense qu'avec les dernières mobilisations ces propos ne tiennent plus vraiment.
    Mais alors y'aura t'il une grève générale ? Je dirais que non, pour la bonne et simple que raison, que les syndicats n'en ont pas l'envie, car leur mouvement est populaire et est soutenu par une majorité de Français. 
    Par contre les étudiants et les lycéens pourraient eux radicaliser ce mouvement comme avec le Cpe, et je pense donc que le gouvernement ne reculera que si les jeunes commencent à se faire entendre.  
    Après on peut toujours débattre sur la nécessité de faire la réforme des retraites, mais à écouter la plupart des partis politique, ils trouvent nécessaire d'en faire une, mais sont évidemment en désaccord sur les mesures prises. Et je me demande si au fond l'opposition aurait proposé mieux et si elle n'est pas satisfaite que ça soit le gouvernement actuel qui se salit les mains. 


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  • Bonjour,

    Tout d'abord un retour sur cette affaire Clearstream, En février 2001, Denis Robert, journaliste d'investigation, et Ernest Backes, ancien numéro 3 de Clearstream licencié en 1983, publient "Révélation$". Dans ce livre, ils reprochent à la société d'être une porte d'entrée sur le système financier mondial pour des banques, des entreprises (voire des particuliers) logées dans des paradis fiscaux. Ils dénoncent d'autre part l'existence de comptes "non publiés", qui permettraient selon eux à leurs titulaires de dissimuler leurs activités et d'échapper ainsi au contrôle de la loi. Les auteurs affirment détenir les listings de l'ensemble des comptes officiels et non-publiés (entre 1995 et 2000) de la société. "Au printemps 2000, d'après nos sources, Clearstream gérait 1.151 comptes de clients domiciliés en France. Plus de 600 n'étaient pas publiés", affirmaient à l'époque Denis Robert et Ernest Backes. Sur ces listings figureraient les noms de toutes les banques françaises et de grosses firmes internationales.

    Les listings produits par Denis Robert ont par la suite été modifiés afin d'impliquer des hommes politiques. Parmi eux Nicolas Sarkozy, partie civile dans l'affaire Clearstream. Une enquête sur ces listings (traités comme vrais) a été conduite alors que Dominique de Villepin était Premier ministre, d'où sa présence dans le box des accusés. Denis Robert et Dominique de Villepin ont été relaxés.
    La société Clearstream banking était également partie civile dans l'affaire Clearstream. Le jugement du procès, prononcé jeudi 28 janvier, précise que les coupables sont condamnés "à payer à Clearstream Banking, partie civile, la somme de 50.000 euros à titre de dommages-intérêts".

    Ils seront donc trois prévenus lors du procès en appel de l'affaire Clearstream. Si, dès jeudi, le principe d'un second procès était acquis - Imad Lahoud et Jean-Louis Gergorin, considérés comme les principaux auteurs du complot et condamnés à respectivement 18 et 15 mois de prison ferme, avaient immédiatement annoncé qu'ils faisaient appel - la présence de Dominique de Villepin est au final une surprise.

    C'est hier matin sur Europe 1 que le procureur de la République de Paris a annoncé sa décision d'interjeter appel. Jean-Claude Marin avait requis contre l'ancien Premier ministre 18 mois avec sursis et 45.000euros d'amende. «De manière un peu surprenante, le jugement ne condamne pas Dominique de Villepin. Tout n'a pas été dit dans cette affaire. Il y a place encore pour faire émerger une part de vérité», s'est-il justifié, ajoutant qu'il n'avait reçu «d'instructions de personne».
    Mais immédiatement, les proches de l'ancien Premier ministre sont montés au créneau pour dénoncer cette décision, une «décision politique», «acharnement judiciaire», «intervention du pouvoir»; «procès politique». Alors qu'il couvait jeudi, l'esprit de revanche a donc repris le dessus hier, Dominique de Villepin allant jusqu'à dire que dans cette affaire Nicolas Sarkozy, partie civile, avait «menti» sur la date à laquelle il a été informé du dossier. Cet appel «montre qu'un homme, Nicolas Sarkozy, le président de la République préfère persévérer dans son acharnement, dans sa haine plutôt que d'assumer la responsabilité de sa fonction en tant que garant de la justice française», a ainsi réagi l'ancien Premier ministre.

    Invité hier soir de Canal +, l’ancien Premier ministre a été catégorique : Quand le procureur de la République Jean-Claude Marin dit "J’ai décidé", c’est faux. "Le procureur n’a pas l’autorité pour prendre une telle décision. Il y a eu une réunion hier (jeudi) à l’Elysée où cette décision a été prise... C’est un fait. Je vous dis, je vous affirme. Je n’ai pas l’ombre d’un doute”. Et Dominique de Villepin, qui était secrétaire général de l’Elysée quand Jacques Chirac était président, a expliqué avoir eu cette information “par des fonctionnaires de la présidence de la République”.
    L'avocat de Villepin optimiste pour l'appel

    Le procès en appel pourrait avoir lieu «fin 2010 ou début 2011», quelques mois avant le début de la campagne présidentielle. Dominique de Villepin y comparaîtra aux côtés de Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud. Hier, son avocat Olivier Metzner se montrait serein: «On voit mal comment l'argument remarquablement documenté du tribunal pourrait être infirmé en appel». Villepin pourrait être condamné en appel à une sanction pénale (prison, amende, inéligibilité). En revanche, l'affaire devrait être close pour le journaliste Denis Robert et l'ancien auditeur Florian Bourges. Reste les appels des victimes, parties civiles au procès. Le tribunal a condamné Lahoud et Gergorin à leur verser un total de 700.000euros de dommages et intérêts. Toutes peuvent contester ces «intérêts civils». Nicolas Sarkozy, partie civile, s'est vu allouer un euro de dommages et intérêts, que devront lui payer Lahoud et Gergorin.

    Mon avis : Clearstream aura été un feuilleton durant plusieurs années, et même encore maintenant il y a dans cette affaire un certain nombre de zone d'ombre. Mais c'est surtout devenu une affaire politique, visant en 1er lieu à discréditer le candidat Nicolas Sarkozy.
    Qui a demandé que ces documents soient falsifiés ? Des réponses dont visiblement ce 1er procès n'a pas apporté véritablement de réponse.
    Alors cet appel du procureur semble légitime, mais pour certain c'est le Président de la République qui est derrière cet appel, en tout cas il n'est plus partie civile. A 1ère vue tout cela est bénéfique à Nicolas Sarkozy, "éliminant" pour le moment Dominique De Villepin de la scène politique. Oui mais l'ancien 1er ministre sera encore sur le devant de scène médiatique durant 1 an jusqu'à son procès. Et nul doute que De Villepin utilisera cette tribune pour ce faire entendre.
    La question que je me pose, pour le moment l'UMP semble encore uni, mais est-ce que cette affaire divisera la droite ?


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    Avec beaucoup de retard et j'en suis désolé, je vous souhaite une très bonne année 2010.


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  • Bonjour,

    Vous pensiez que ce forum était mort ? Et bien non, je suis de retour, pas pour vous jouer un mauvais tour, mais pour refaire le tour de l'actualité.

    Une actualité chargée :
     Grippe A, suicides chez France Télécom, crise économique, chômage, ce seront peut être les prochains thèmes. Mais alors quel article aujourd'hui ?
    Il y'a un an, j'avais fait un article sur Martine Aubry et son élection comme 1ère secrétaire du PS, qu'est-ce qui a changé un an plus tard ? Voici quelques réponses.


    1 an plutôt :
    A l'issue d'une élection rocambolesque, la direction du PS a annonce que Martine Aubry a 42 petites voix d'avance sur la finaliste de la dernière présidentielle. Selon la totalisation des résultats de l'ensemble des fédérations de métropole et d'outre-mer, la maire de Lille obtient 50,02% des voix et la présidente de la région Poitou-Charentes 49,98%

    Mais alors tout va bien ?
    Suite à une élection contestée, le PS va de plus en plus mal, en effet il est sonné par son calamiteux 16,48% des élections européennes, deuxième plus mauvais score de son histoire, il est replongé dans la crise six mois après le désastreux congrès de Reims. Pour son premier test électoral à la tête du parti, Martine Aubry a fait à peine mieux que les 14,5% de Michel Rocard en 1994, qui lui avaient à l'époque coûté son fauteuil de Premier secrétaire. Les listes PS ont devancé de seulement 24.760 voix celles d'Europe Ecologie.

    Une Martine Aubry désavouée, quelques uns se démarquent, Le député socialiste de l'Essonne Manuel Valls juge qu'à la suite de l'échec des élections européennes "le mot socialiste ne veut plus rien dire".

    "Il faut se régénérer. Il faut changer de méthodes. Il faut changer de direction. Il faut changer de génération. Il faut changer de programme. Il faut changer de nom" car "le mot socialiste ne veut plus rien dire", a indiqué Manuel Valls sur i-Télé.
    "C'est minuit moins le quart, là, avant la mort clinique du Parti socialiste", a-t-il affirmé, se disant "un peu fatigué qu'on ne nous écoute pas". Il a mis en avant l'urgence, selon lui, d'évoluer et également de changer de nom.

    La guerre est ouverte entre Valls et Aubry, elle envoit même une lettre au député en se justifiant qu'elle a  "joué le rôle de première secrétaire du PS" en envoyant cette missive à M. Valls, qui est un "garçon intelligent". "J'avais vu Manuel Valls pendant une heure et demie, et je lui ai dit que je souhaitais qu'il mette son intelligence à faire des propositions à l'intérieur du Parti socialiste sur des sujets comme la sécurité, comme la ville, qu'il connaît bien, et sur d'autres, et que je ne comprends pas son attitude qui visait à la fois à se déclarer candidat à la présidentielle en 2017 et à dire que le parti socialiste était mort", a-t-elle rappelé.

    Puis en septembre, nouvel épisode, le livre «Hold-ups, arnaques et trahisons » dresse un récit accablant pour la Première secrétaire du PS lors de l'élection du congrès de Reims.
    En effet les auteurs reviennent sur le déroulement du vote dans le fief lillois de Martine Aubry, assurant que «la victoire de Martine a été fabriquée de toutes pièces» et relatant les consignes d'un de ses proches à une secrétaire de section lilloise : «On ne prend plus de gants, vous bourrez les urnes !». Et d'écrire la chronique de mille et une magouilles, à coup «d'erreurs d'écriture». Ici 30 voix rajoutées, là 20 voix en plus, un bulletin blanc où l'on lira «Aubry»...  Un petit jeu de «gonflette» organisé qui aurait rapporté «300 voix sur Lille, bourrage d'urnes compris», assure un secrétaire de section ayant requis l'anonymat. 

    Selon les auteurs, «Lille ne serait pas un cas isolé dans le Nord, certaines voix, sous couvert d'anonymat, évaluent l'ampleur de la fraude à 1000 votes en faveur d'Aubry». Interrogés par Canal +, les deux journalistes ont affirmé détenir les preuves de leurs allégations mais ne les ont pas publiées par «courtoisie». Même s'ils évoquent également des soupçons de fraudes côté Royal, leur ouvrage se révèle réellement à charge contre la Première secrétaire du PS.  
     
    Et maintenant ?
    On veut se rénover au PS, le 1er octobre les militants devaient voter à 11 questions, résultats, entre 47% et 50% des adhérents sont allés aux urnes.
    A une large majorité, plus de 92.000 militants ont approuvé les onze questions pour rénover leur parti, avec en tête celles des primaires ouvertes en vue de désigner leur champion pour 2012 et du renforcement du non-cumul des mandats. 68% des militants ont dit "oui" à une primaire ouverte "aux citoyens qui souhaitent le changement en 2012" pour choisir le candidat socialiste, 70% souhaitant intégrer d'autres formations de gauche.
     
    Et Ségolène Royal dans tout cela ?
    Elle est de plus en plus seule, ses soutiens politiques ont pris leurs distances, voire carrément rompu les ponts.
    Un signe ne trompe pas. Il y a un an, au Zénith de Paris, ils étaient tous là pour assister au show de Royal : de Vincent Peillon à l’avocat et ami Jean-Pierre Mignard, en passant par Dominique Besnehard, le grand ordonnateur de la soirée.
    Cette fois, dans le domaine champêtre de Grammont à Montpellier, les absents de marque seront beaucoup plus nombreux. Certains ont décidé de rouler pour eux-mêmes. C’est le cas de Manuel Valls, déjà candidat aux futures primaires socialistes, et même de Vincent Peillon, qui a pris les rênes de l’ancien courant de Royal.
    Pourra t'elle rebondir ?
     
    Mon Avis : Certains disent que le ps est mort, d'autres que l'opposition n'existe plus, en tout cas une chose est certaine, le PS ne va pas bien, et cela depuis avril 2002, même peut être encore avant.
    Je pense que déjà il faudrait un vrai leader, et donc il faut attendre les primaires, mais c'est dans plus d'un an, autant de temps encore pour se faire la guerre ? Ou autant de temps pour retrouver une crédibilité, car c'est bien ce qui manque au PS, la crédibilité.
    Pour autant le PS est bien la seule formation politique à pouvoir gagner une élection présidentielle, mais qui lui échappe depuis 1988, soit plus de 20 ans. Alors le PS peut il enfin être soudé ? ne parler que d'une seule voix ?


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