• Cadeau de noël ou simple hasard du calendrier, le projet d'accord avec l'assurance chömage a été dévoilé

    Le chômage, qui a recommencé à monter après deux ans de baisse, devrait poursuivre sa crue en France en 2009 avec l'aggravation de la crise, les économiste prévoient jusqu'à 2 millions de chômeurs soit 8%  poussant le gouvernement à tabler sur les contrats aidés, le chômage partiel ou des dispositifs de reclassement pour limiter son impact,  C'est pour cela que le gouvernement dévoile son projet d'assurance chômage.

    Ce projet concernera les nouveaux demandeurs d'emploi qui seront  au chômage à compter du 1er janvier 2009. Les conditions d'accès  à l'indemnisation seront élargies pour les jeunes et les précaires...       
    Il prévoit une baisse des cotisations patronales et salariales à partir  du 1er juillet (0,5 point maximal par an).       
     
    "Pourront prétendre à des allocations chômage les demandeurs  d'emploi qui auront travaillé au moins quatre mois (dans les 28 ou  36 mois précédents, selon leur âge), contre six mois actuellement.
     Néanmoins, la durée de travail minimale requise pour être  indemnisé passera à six mois s'ils se réinscrivent au chômage  dans les 12 mois. Le montant de l'indemnisation restera de 57,4 %  du dernier salaire et chaque jour travaillé donnera droit à un jour  d'indemnité dans la limite de 24 mois. Les plus de 50 ans  continueront à bénéficier de 36 mois maximum  d'indemnisation."(source : Le Monde.fr)
    On ne peut ne pas parler en même temps de deux autres mesures  : 
     
    -  L'accord prévoyant une revalorisation des heures de chômage  partiel indemnisé sur la base de 60 % du salaire horaire brut au  lieu de 50 % actuel.      
    Toutes les organisations, sauf la CGT (qui souhaitait l'intégration  des primes d'ancienneté dans le calcul de l'indemnisation)  signeraient cet accord.

    - Le contrat de transition professionnelle et les contrats aidés.
    Le premier sera étendu à d'autres bassin d'emploi. Il permet par un  suivi personnalisé (ainsi que de la formation et des "stages" en  entreprises) aux licenciés économiques de retrouver un emploi plus  facilement..

    Percevant actuellement 80 % de leur salaire brut  antérieur, (l'allocation de transition professionnelle qui pourrait  passer à 100 % du salaire net) pendant 12 mois.
    Ces trois mesures étaient souhaitées par le chef de l'Etat pour  traiter les licenciements économiques.
    Les contrats aidés favorisent, grâce aux incitations faites à  l'employeurs, à la formation et de qualification ; la réinsertion  professionnelle. 

    Il en existe plusieurs adaptés à la situation des personnes.. pour  plus de détails, allez voir le lien  http://www.adai13.asso.fr/fiches/pro/pro_contrat_aide.htm

    Cette mesure devrait permettre, selon l'Unedic, d'indemniser 100 000 personnes supplémentaires pour un coût de 270 millions d'euros par an.
    Le patronat, de son côté, a obtenu une mesure qu'il réclamait à corps et à cris, à savoir une baisse des cotisations patronales et salariales à chaque fois que l'assurance chômage affichera un excédent et que son résultat d'exploitation sera supérieur à 500 millions d'euros.
    En 2008, par exemple, l'excédent attendu devrait être de 4,5 milliards d'euros.

    Quand aux syndicats ils soumettront en janvier à leurs instances ce texte rédigé par le patronat. La CGT rendra sa décision le 6 janvier, FO "après le 6", la CFDT le 8, la CFTC le 12 et la CFE-CGC le 20.

    D'ores et déjà, les syndicats ont réagi de manière contrastée. Certains, dont la CGT, ont estimé que le texte n'était pas à la hauteur de la crise économique. D'autres, comme la CFDT, ont souligné que l'objectif d'indemniser plus de chômeurs était atteint.

     


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  • Bonjour 
    Aujourd'hui on est le 24 décembre 2008, ce qui signifie qu'on est à la veille de noël. 
     je vous souhaite donc de joyeuses fêtes de noël.  
    J'espère que vous pourrez passer ce noël en compagnie de votre famille.  
     
    A bientôt pour de nouveaux articles.

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  • Dans un discours prononcé à l'Ecole polytechnique, l'établissement le plus prestigieux de France, il a annoncé en outre sa volonté d'associer les entreprises, les partis politiques et les médias à cette "priorité d'aujourd'hui".

    "C'est en rétablissant l'égalité des chances que la République fera circuler ses élites. C'est en rétablissant l'égalité des chances qu'elle fera droit à la diversité. C'est en rétablissant l'égalité des chances qu'elle viendra à bout de la tentation communautariste", a déclaré le président français.

    Avocat jusqu'à une période récente de la "discrimination positive" pour promouvoir les minorités ethniques, le chef de l'Etat a pris acte des conclusions d'un comité présidé par l'ancienne ministre centriste Simone Veil lui recommandant de ne pas toucher au préambule de la Constitution française dans lequel il souhaitait inclure une référence à la diversité.

    Lors de ce discours Nicolas Sarkozy a annoncé la nomination de Yazid Sabeg au poste de "commissaire à la diversité et à l'égalité des chances".

    Il sera chargé de préparer avec le gouvernement un "plan d'action" sur le sujet "d'ici le mois de mars", a déclaré le chef de l'Etat lors d'un discours à l'Ecole polytechnique à Palaiseau (Essonne).

    "Le président de la République a énoncé une feuille de route qui est parfaitement claire. Il veut aller vite et il veut que les résultats soient rapides", a commenté Yazid Sabeg. "Il y a des ressources, il y a des moyens, des intentions. Maintenant, il faut les concrétiser. Je pense que la tâche de coordination et de mettre du volontarisme là où il en faut, ce sera la composante centrale de la mission", a-t-il estimé

    Français d'origine algérienne, M. Sabeg est PDG de Communication et Réseaux, une entreprise spécialisée dans l'industrie des matériels de surveillance et de communication. Il a lancé, au lendemain de l'élection de Barack Obama à la présidence des Etats-Unis, un "manifeste pour l'égalité réelle". Dans un livre rédigé en 2004 avec Laurence Méhaignerie (Les Oubliés de l'égalité des chances, Institut Montaigne), M. Sabeg soulignait "la manière ambiguë dont la France se rapporte à sa propre diversité" et invitait à une réflexion dépassionnée sur la discrimination positive.

    Mon avis : Je trouve cette nouvelle mesure très bonne, des efforts étaient déjà faits depuis quelque années. Mais ce plan d'action peut vraiment apporter quelques chose. Tout d'abord il y aura 30% de boursiers dans chaque classe préparatoire aux grandes écoles (CPGE) d'ici la rentrée 2010. L'Expérimentation du CV anonyme par 100 grandes entreprises, la création d'une commission d'évaluation de la promotion de la diversité dans la vie politique. Fixation par les chaînes de télévision d'objectifs d'amélioration de la diversité à l'écran.
    On peut vraiment se féliciter d'un plan d'action comme celui ci, J'espère que ce projet sera mené à bien.


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  • Le Président de la République a annoncé, jeudi 4 décembre à Douai, un plan de relance de l’économie
    de 26 milliards d’euros

    Voici les détails du plan de relance :

    10,5 milliards d'investissements publics
    Le plan de relance de l'économie prévoit 10,5 milliards d'euros d'investissements supplémentaires de l'Etat, des grandes entreprises publiques et des collectivités locales pour accélérer divers programmes d'équipement. "Cette accélération sans précédent permettra de gagner plusieurs années", a déclaré Nicolas Sarkozy
    Le plan prévoit 4 milliards d'euros d'investissements publics, 4 milliards pour les entreprises publiques (EDF, La Poste, etc.) et 2,5 milliards pour les collectivités locales

    - Exonération de charges pour les embauches par les très petites entreprises
    Les entreprises de moins de 10 salariés seront exonérées de la totalité des charges patronales pour les embauches réalisées en 2009 de salariés, payés jusqu'à hauteur de 1,6 fois le Smic. Le coût estimé de cette mesure est de 700 millions d'euros. Cette aide de l'Etat, dégressive avec le salaire, sera maximum au niveau du Smic (180 euros par mois) et s'éteindra à 1,6 Smic

    - Un remboursement anticipé de 11 milliards aux entreprises
    L'Etat remboursera par anticipation ses dettes aux entreprises à hauteur de 11 milliards d'euros. Le crédit d'impôt recherche sera remboursé par anticipation début 2009


    - Une prime de 200 euros aux bénéficiaires potentiels du RSA
    L'Etat versera à la fin mars 2009 une prime de 200 euros aux bénéficiaires potentiels du Revenu de solidarité active (RSA), soit quelque 3,8 millions de ménages, pour un coût de 760 millions d'euros.

    - La Construction de 70.000 logements sociaux
    Le plan prévoit la construction ou l'acquisition par l'Etat de 100.000 logements sociaux dans les deux prochaines années et le doublement du prêt à taux zéro pour l'achat d'un logement neuf. Le coût de la construction et l'acquisition de 100.000 logements neufs, dont 30.000 avaient déjà été annoncés fin octobre dans le cadre du programme de rachat par l'Etat, est estimé à 600 millions d'euros par l'Elysée.

    - Assouplissement temporaire des règles d'urbanisme
    Les contraintes liées au droit de l'urbanisme seront "temporairement, considérablement assouplies", avec une prorogation d'un an des permis de construire.

    - Une "prime à la casse" de 1.000 euros
    Selon le détail de la mesure communiqué par l'Elysée, cette prime sera accordée pour l'achat d'un véhicule particulier ou d'un utilitaire léger émettant moins de 160 g/km de CO2. Son coût est estimé à 220 millions d'euros.

    - Rappel de mesures en faveur de l'emploi
    Nicolas Sarkozy a rappelé les mesures en faveur de l'emploi qu'il avait annoncées à Valenciennes le 25 novembre, pour lesquelles l'Etat contribuera à hauteur de 500 millions d'euros.
    Il s'agit d'une part de l'extension des contrats de transition professionnelle (CTP) de 7 à 25 bassins d'emploi en difficulté et l'adoption pour les autres bassins d'un système s'inspirant du CTP.

    - Suivi du plan de relance par un ministre
    Le plan de relance de l'économie sera piloté par un membre du gouvernement chargé spécifiquement "d'en suivre l'exécution". Ce ministre est Patrick Devedjian, il a donné sa démission du poste de secrétaire général de l'UMP. Devedjian était l'un des hommes participants à la victoire de N.Sarkozy.

    Ce qui fait un total de 26 milliards pour ce plan de relance.

    Mon avis : Certains diront, 26 milliards, QUOI !! On a cet argent là ? Et bien oui il faut croire. En tout cas voici 26 milliards de plus mis dans la crise, cette fois-ci pour relancer l'économie, Le président a misé sur l'investissement et aussi sur les entreprises. Beaucoup de personnes en voyant ce plan, pensaient que la tva allait diminuer. Et bien je pense que baisser la tva aurait été une erreur, car cela entraîe de la consommation quand il y a baisse de celle ci, mais quand elle réaugmente, la consommation baisse de nouveau.
    L'exonération de charges pour les embauches par les très petites entreprises de moins de 10 salariés c'est bien, mais 30 salariés je pense que cela aurait été mieux et plus favorable à la création d'emplois. Mais tous ces chiffres et toutes ces mesures devront maintenant être appliqués.


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