• Pour la troisième fois en moins d'un mois, un sans-abri a été découvert mort, mardi 25 novembre après-midi, en région parisienne. C'est l'association Emmaüs, en train de faire sa première tournée pour venir en aide aux SDF dans le bois de Vincennes, à Paris, qui l'a trouvé près de l'esplanade du château de Vincennes. Selon le délégué général de l'association, il semblait "mort depuis un bon moment"

    Deux SDF ont trouvé la mort avant lui en région parisienne au mois de novembre, l'un à Clichy-la-Garenne, dans les Hauts-de-Seine, en raison du froid, l'autre dans le bois de Vincennes. Selon les associations, environ 200 personnes vivent en permanence sous des abris précaires dans le bois de Vincennes.

    Plus tôt dans l'après-midi, la Ville de Paris avait annoncé la prochaine mise en place d'"une mission bois de Vincennes" pour convaincre les SDF installés dans le bois d'accepter un hébergement. Cette mission, composée de travailleurs sociaux, d'une équipe de bénévoles et de plusieurs compagnons d'Emmaüs, devrait être opérationnelle dans les prochains jours. Elle sera cofinancée par la ville et par l'Etat.

    Le Dal s'est vu infliger 12.000 euros d'amende par le tribunal de police pour avoir installé du 3 octobre au 15 décembre 2007 un campement de mal-logés dans le 2e arrondissement de la capitale, près de la Bourse. Pour une autre ONG poursuivie, les Enfants de Don Quichotte, le tribunal a ordonné une simple confiscation des tentes qu'elle avait tenté d'installer le 15 décembre près de Notre-Dame.

    Face à ces problèmes, Nicolas Sarkozy a estimé mercredi devant le Conseil des ministres que le gouvernement avait «le devoir et la responsabilité» de «ne pas laisser mourir» les sans domicile fixe de froid.

    Son porte-parole Luc Chatel, a déclaré que «les pouvoirs publics doivent faire en sorte que les sans abris puissent aller dans ces centres d'hébergement, recevoir un repas et être logés». A l'issu du Conseil, la ministre du Logement Christine Boutin a annoncé le lancement d'une réflexion sur l'opportunité de rendre obligatoire l'hébergement des SDF pendant les périodes de grand froid.

    Christophe Louis qui est président du collectif ‘les morts dans la rue’ trouve “très bien” le plan de la ministre de Logement et de la Ville qui propose de passer au peigne fin le bois en question pour déplacer les personnes qui y résident.

    Pendant sa campagne électorale, Nicolas Sarkozy avait indiqué le 18 décembre 2006, lors d'une réunion publique à Charleville-Mézières (Ardennes), qu'il voulait que, «d'ici deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d'y mourir de froid».

    Mon avis : Et oui en 2008, on meurt toujours de froid, c'est un scandale, à quand un logement pour tous ? Et en plus la justice condamne des associations, mais où allons nous ? il y aurait 100 000 SDF en France. Nicolas Sarkosy en avait fait une de ses promesses électorales "plus personne ne doit dormir dans la rue", j'espère vraiment que cette promesse sera tenue, mais il y a aussi deux problèmes que je vais soulever : j'ai bien l'impression que les villes ne jouent pas le jeu. Mais j'ai aussi l'impression que beaucoup SDF refusent cette aide, pour leur diginité ? peut être, je pense quand même que leur santé passe avant toute chose.


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  • Jorge Montes, un Français d'origine uruguayenne de 48 ans mis en examen pour viols, enlèvement et séquestration. Libéré jeudi soir de la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), il a finalement été placé sous contrôle judiciaire. Pour limiter les dégâts, le juge d'instruction de Créteil est parvenu à imposer ce contrôle judiciaire. "Mais il y a un risque de fuite à l'étranger", tempêtait ce matin Me Berton, avocate des parties civiles.

    Suite à une erreur d'écriture, le rejet de sa demande de remise en liberté à été tout simplement annulé le 17 octobre dernier par la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris. Cette interdiction de remise en liberté avait pourtant été délivrée deux semaines plus tôt par un juge des libertés et de la détention à Créteil. La chambre de l'instruction s'est trompé de mot. Elle a écrit "infirme" au lieu de "confirme". Pourtant, plusieurs expertises psychiatriques alarmantes confirmaient que le détenu devait rester en prison.

    Jorge Montes devait être jugé dans les mois à venir par la cour d'assises : le parquet a requis mercredi son renvoi devant la cour pour viols. Amateur de tango, se présentant comme un artiste, Jorges Montes avait pour habitude de draguer ses proies lors de soirées dansantes. Une ancienne compagne l'accuse de l'avoir enlevée pour l'entraîner sous la contrainte dans un périple de 12 jours à travers la France et l'Europe sous la menace notamment d'une matraque électrique, périple au cours duquel il est soupçonné de lui avoir imposé une quarantaine de viols, et de lui avoir volé sa carte bancaire. Une autre jeune femme a porté plainte, l'accusant de plusieurs viols sous la menace d'un couteau. Durant son incarcération, il a été sanctionné disciplinairement à la suite de relations sexuelles au parloir. Son premier contrôle judiciaire avait été rompu parce qu'il s'était rendu, malgré l'interdiction du juge, sur ses lieux de rencontre habituels - il avait été signalé repartant d'une soirée de la cité universitaire en compagnie deux jeunes filles.

    Les parties civiles ont l'intention d'attaquer l'État pour dysfonctionnement du service public de la justice.

    Mon avis : Infirmer c'est ce mot la qui a changé un jugement, en un seul mot la justice française est parterre,  on remet en liberté un violeur sur un seul mot, il y a des jours où on est pas fière de la justice de son pays.
    Aujoud'hui je ne suis pas fière de cette justice. J'ai une pensé pour les victimes qui doivent être bouleversées et comment ne pas l'être.
    Voir son bourreau sortir, sans même que le jugement ne soit prononcé, et le pire dans cette affaire c'est que la seule chose que l'on puisse faire c'est de le placer sous contrôle judiciaire, c'est un scandale !
    Je poserais une simple question : pourquoi dans ce genre d'affaires, il n'y a aucun contrôle des documents signés ?

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    Info de dernière minute :

    Depuis la Chine, où il participe à un sommet consacré notamment à la crise financière, le président de la République a haussé le ton politique, dans un dossier judiciaire qui a créé une large polémique ce vendredi. Nicolas Sarkozy a jugé "invraisemblable" la remise en liberté décidée jeudi par erreur par la cour d’appel de Paris d’un violeur présumé. Le chef de l'Etat a dit souhaiter que ce suspect repasse devant un juge et qu'il retourne en prison. Peu après ces déclarations, le parquet général de la cour d'appel de Paris a annoncé avoir déposé une requête en rectification d'erreur matérielle, "en exécution des instructions" de la garde des Sceaux, Rachida Dati.

    Mon avis : Cette journée aura été forte en rebondissements, c'est maintenant Nicolas Sarkozy qui reprend le dossier en main, je ne vais pas répéter ce que j'ai dit plus haut, déjà espèrons tous que ce violeur présumé retourne en prison. Mais j'aimerais soulever un autre problème : est-ce au Président de la République d'intervenir, il y a bien un ministère de la justice ?

     


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  • Nouveau suicide dans une prison en Alsace : un détenu se pend à Ensisheim

    Un détenu s'est pendu vendredi dans sa cellule de la maison d'arrêt d'Ensisheim (Haut-Rhin), un drame qui vient s'ajouter à la série noire des suicides dans les prisons en France et plus particulièrement ces derniers jours en Alsace, a-t-on appris samedi auprès du Parquet de Colmar.

    Il s'agit d'un détenu d'origine marocaine de 45 ans qui purgeait une peine de trente ans de réclusion pour meutre, dont vingt avec sûreté, mais qui "n'était pas connu pour avoir des tendances suicidaires", selon le Parquet.

    Incarcéré depuis 1996, l'homme faisait régulièrement l'objet de procédures disciplinaires et il avait été changé à plusieurs reprises d'établissement pénitentiaire, a-t-on précisé de même source.

    Un médecin légiste s'est rendu sur place. L'autopsie du corps sera pratiquée lundi. Une enquête pour recherche des causes de la mort a été ouverte, "même s'il s'agit clairement d'un suicide", a indiqué le Parquet.

    L'homme a été retrouvé vers 18 heures pendu dans une cellule du quartier disciplinaire, où il avait été placé dans la journée après avoir insulté le personnel et refusé de réintégrer sa cellule, a précisé Carlo Di Egidio, délégué régional de l'Union générale des syndicats pénitentiaires (UGSP-CGT).

    Peu auparavant, des gardiens auraient entendu l'homme parler, en cette heure de distribution des repas où les allées et venues de gardiens sont fréquentes, a indiqué le représentant syndical.

    Pour Carlo di Egidio, les circonstances du suicide n'ont "rien à voir" avec celles, dans la nuit de jeudi à vendredi à Strasbourg, d'un détenu qui avait été incarcéré alors qu'il avait déjà commis une première tentative de suicide en garde à vue et qu'il avait annoncé vouloir en finir avec la vie.

    Mardi, un autre détenu âgé de 16 ans était mort à l'hôpital de suites d'une tentative de suicide la semaine dernière dans le quartier des mineurs de la prison de Strasbourg.

    Cette nouvelle affaire porte à 90 le nombre de suicides depuis le début de l'année 2008, en hausse de 18% par rapport à l'an passé à la même époque, selon l'Observatoire international des prisons (OIP).

    L'homme qui s'était suicidé dans la nuit de jeudi à vendredi à Strasbourg "aurait dû être hospitalisé d'office" compte tenu de ses tendances suicidaires, avait estimé samedi la CGT-pénitentiaire.

    Christian Fischer, secrétaire régional de l'UGSP-CGT, avait pour sa part déclaré : "quand les personnes sont vraiment décidées à mettre fin à leurs jours, à moins de mettre un surveillant derrière chaque porte, on ne peut pas les en empêcher".

    De son côté, Faouzi Lamdaoui, secrétaire national du PS à l'égalité, avait demandé au gouvernement de "prendre conscience de la gravité de la situation et de mettre immédiatement en place un plan d'accompagnement psychologique et de rénovation des prisons françaises".

     

     

     


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