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    Après un lundi d’euphorie, où toutes les bourses du monde ont connu des hausses spectaculaires, faisons le point sur cette crise : est-elle finie ? <o:p></o:p>

    Les plans de soutien sur le Vieux Continent ont été salués à l’unanimité, et le second volet du plan Paulson, qui prévoit l’injection de 250 milliards de dollars dans les fonds propres des banques via des participations de l’Etat, a lui aussi été encensé. Pour autant, la crise est-elle finie ? Mais de quelle crise parle-t-on ? La financière, la boursière ou l’économique ? <o:p></o:p>

    Si certains, tels les analystes de la maison de courtage Aurel considèrent que « l’entrée du Trésor américain dans le capital des grandes banques permettra une résolution rapide de la crise financière », d’autres, dont ceux de Huatai Securities à Shanghai, estiment au contraire que « le pire moment de la crise financière est peut-être encore à venir car les plans de sauvetage des pays occidentaux mettront du temps à avoir un réel impact ». Sans oublier ceux qui se montrent plus circonspects. "En dépit de la réaction positive des marchés au cours des deux derniers jours, il n'y a pas de raison de déclarer la fin de la crise financière et de verser dans l'optimisme exagéré" déclarait Jean-Claude Juncker, le patron de l'Eurogroupe. Réponse de deux spécialistes.<o:p></o:p>

    Jean-Paul Pierret, stratégiste chez Dexia Securities.
    La crise financière est à peu près circonscrite. Les liquidités et la solvabilité des banques ont été en effet restaurées au prix d’un effort des Etats, il est vrai, considérable, puisque de part et d’autre de l’Atlantique on flirte aujourd’hui avec les 3000 milliards de dollars. Il en va de même avec la crise boursière, dont le paroxysme a été atteint en fin de semaine dernière, quand les actions brûlaient les doigts et que les hedge-funds* vendaient à tour de bras les valeurs les moins touchées afin de trouver du cash.
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    Maintenant, on est encore loin de retrouver des bons niveaux de valorisation. Au plus fort de la crise, on capitalisait ainsi 7 à 8 fois les bénéfices des pensionnaires du CAC. L’idéal serait de revenir à un ratio de 12. Ce qui correspondrait à un CAC oscillant autour des 4800 points. Soit à peu près 1000 points de plus qu’aujourd’hui. <o:p></o:p>

    En revanche, le ralentissement que cette double crise a entraîné est devant nous. L’économie réelle devrait être impactée au minimum six mois, mais peut-être bien davantage. Voire deux ou trois ans selon les scénarii les plus pessimistes.<o:p></o:p>

    Jean-Paul Betbèze, directeur des études économiques au Crédit Agricole.
    La crise financière a bénéficié d’une trithérapie de choc. Primo, la modification à venir des normes comptables, qui dispenseront les banques de la juste valorisation. C’est-à-dire qu’elles ne seront plus tenues d’inscrire dans leur bilan la valeur du moment de leurs actifs financiers (mark to market) mais pourront s’en tenir à leur valeur d’achat. Secundo, l’ouverture d’un guichet de liquidités, qui permet aux banques de pouvoir réemprunter sur l’interbancaire. Enfin, tertio, l’ouverture d’un guichet de solvabilité, qui restaure leurs fonds propres. Ces trois piliers techniques ont ainsi ligaturé l’hémorragie. Et comme la crise boursière, elle, n’est jamais que l’enfant naturel de la crise financière, les marchés actions ont donc été rassérénés.
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    Mais la crise économique, elle, est bien là. Nous sommes en récession. Car il y a toujours des effets gigognes. Après les subprimes et les banques, l’économie réelle encaisse à son tour. Cela devrait se prolonger jusqu’au début 2010. Mais si tel est le cas, on reviendrait malgré tout de loin.

    les hedge-funds* : " fonds alternatifs" ce sont des investissements souvent considérés comme risqués.

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  • Revenons sur cette crise financière qui fait beaucoup de bruit et pour cause elle met le monde dans une situation délicate, pour mieux expliquer cette crise je suis revenu sur l'élément déclenchateur

    Les subprimes ont tout déclenchés :
     
    Depuis 2002, la banque centrale américaine ou Réserve fédérale (FED), qui encourage le crédit facile pour relancer l'économie, a permis à des millions de foyers modestes de devenir propriétaires, moyennant des prêts à surprime dits "subprimes" : bas au début, leur taux variable peut atteindre 18 % au bout de 3 ans. Car les taux d'intérêts de ces prêts dépendent de la valeur du bien immobilier : plus la maison a de la valeur, plus le taux est bas. Inversement, quand la maison perd de la valeur, le taux d'intérêt grimpe.
     
    Une journée historique
     
    Le 15 septembre 2008restera une journée noire dans l'histoire de la finance américaine. La quatrième banque d'investissement de Wall Street, Lehman Brothers, s'est mise en faillite, tandis que Merrill Lynch a été reprise par Bank of America pour 50 milliards de dollars. En quelques jours, les annonces préoccupantes s'accumulent du côté des banques et des assurances, créant une spirale de défiance sur les Bourses. Les interventions massives des banques centrales puis des plus hautes autorités américaines amorcent un répit sur les places financières en fin de semaine.  
     
    A coup de milliards

    Pas moins de 700 milliards de dollars ont été débloqués par l’administration Bush sans pour autant être sûre de l’efficacité du plan Paulson. Un plan de sauvetage lancé en grande pompe par George W. Bush, mais qui a pris plusieurs jours pour être adopté par les deux chambres du Congrès. Le plan de sauvetage historique du secteur bancaire américain, appelé «loi de stabilisation économique d’urgence 2008», a fait l’objet de tractations entre l’administration du président sortant et le Congrès. En effet, tous les regards et toutes les intentions ont été braqués, la semaine dernière, vers la première puissance mondiale qui a vu le débat, entre Républicains et Démocrates, battre son plein pour la validation du plan du secrétaire au Trésor Henry Paulson. En clair, il a fallu une dizaine de jours depuis l’annonce par les autorités américaines, le 18 septembre dernier, de la préparation d’un plan d’un  montant de 700 milliards de dollars pour débarrasser les banques de leurs créances douteuses accumulées dans l’immobilier, pour que le Sénat adopte le plan de sauvetage, toutefois révisé, qui prévoit de  porter à 250 000 dollars le plafond de la garantie accordée aux déposants en cas de faillite de leur banque, au lieu de 100 000 dollars dans la version précédente, soit le premier octobre. Trois jours après, la Chambre des représentants a emboîté le pas au Sénat en adoptant, à son tour, le plan de sauvetage bancaire massif de 700 milliards de dollars proposé par le Trésor. «Nous avons montré au monde que les Etats-Unis d’Amérique stabiliseront nos marchés financiers et garderont un rôle majeur dans l’économie mondiale. En se retrouvant tous derrière cette loi, nous avons agi de manière audacieuse pour aider à éviter que la crise à Wall Street devienne une crise à travers notre pays», a déclaré M. Bush lors de la signature du plan dans le bureau ovale à la Maison-Blanche. Le président sortant a également qualifié le plan d’«essentiel pour aider l’économie américaine à survivre à la crise financière», tout en avertissant que «cela prendrait du temps» avant que les effets de la loi se fassent sentir

    L’Europe dans tout sa :
     
    Une réunion samedi derniers a eu lieu avec 4 pays du G8 (la France, l’Angleterre, l’Allemagne, l’Italie) qui n’a pas donner grand-chose mais après trois heures de discussions à l'Elysée, les 4 se sont engagées à agir de façon coordonnée pour protéger leurs banques en difficulté et ont assuré qu'"en cas de soutien public à une banque en difficulté, chaque Etat membre présent s'engageait à ce que les dirigeants qui ont failli soient sanctionnés".
     
    Les Européens ont réussi à parler d'une seule voix mardi. Sur la question de la garantie des dépôts, d'abord. Les ministres des finances de l'Eurogroupe, auxquels se sont joints leurs homologues du reste de l'Union, ont décidé de porter de 20.000 à 50.000 euros le montant minimum de garantie bancaire des particuliers en cas de faillite.
    Nicolas Sarkozy a insisté mercredi à Evian sur la nécessité d'une réponse coordonnée européenne face à la crise financière, affirmant que Paris et l'UE y "travaillent": "dans les heures qui viennent, on en trouvera la concrétisation", a-t-il ajouté, sans donner plus d’informations
    "Seule l'action coordonnée des banques centrales et des gouvernements permettra d'enrayer le risque systémique (...) Il ne peut y avoir de réponse isolée à des défis globaux", a-t-il dit.
    La Banque centrale européenne (BCE) et la Réserve fédérale américaine (Fed), parmi d'autres, ont abaissé leur taux directeur mercredi à la mi-journée.
    "La crise financière naît aux Etats-Unis, s'est diffusée partout dans le monde (...) Aucun pays (...) n'est à l'abri de ses répercussions", a encore souligné le président français. Nicolas Sarkozy s'exprimait à l'occasion de la clôture de la "World Policy Conference" organisée par l'Institut français des relations internationales (IFRI)
     
    Mon avis : cette crise restera historique, nous avons connus en l’espace de quelques jours énormément de rebondissements, mais pour autant cette crise est pas finit, pour les économistes elle pourrait durer encore 2 à 3 mois, les bourses connaissent des records de baisse (-9% pour le cac40), l’économie ne tourne plus rond, Les mesures prises seront-elles efficaces ?, pouvons nous faire face à cette crise ? Quelle conséquence aura t'elle ? Autant de questions qui reste en suspend auxquels on ne peut répondre. Une chose est sur cette crise est grave et il faut y faire fasse,

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  • Je reviens après cette absence de 6 semaines à cause d'un fournisseur internet dont je ne citerais pas le nom mais qui le N° 1 en France.<o:p></o:p>

    Donc pendant toute ces semaine je n'ai pas pu mettre mes articles, mais tout cela est finit, des articles seront présent prochainement notamment sur cette crise financière.<o:p></o:p>

    D'ici quelque jours je vous parlerais d'un projet, pour le moment je ne peux vous en dire en plus, mais si certain veulent parler politique ou actualité du moment ils seront servis.<o:p></o:p>

    En tout les cas j'ai pu constater qu’en mon absence le blog avait été visité à de nombreuse reprise, je vous remercie de votre confiance<o:p></o:p>

     


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